Exposition Rahma Naili du 1er au 15 août 2022 à L’Espace Éphémère du Local

Vernissage le jeudi 4 août 2022 de 17h à 21h Place Henri Barbusse – Rivaud

Nous avons le plaisir de vous présenter le travail de Rahma Naili, artiste plasticienne, née à Bizerte (Tunisie) en 1991. Diplômée de l’Institut Supérieur des Beaux-Arts de Tunis (master de recherche en art plastiques en 2016), elle a choisi la gravure comme discipline principale.

Son travail a déjà été exposé à plusieurs reprises en Tunisie et en France. Sa démarche artistique repose sur une esthétique de la fragilité où elle cherche à atteindre ce qui reste caché derrière les apparences, l’âme des objets et des personnes qui l’entourent. Elle utilise le papier pour transmettre la part d’éphémère qui habite chacun de nous. Lui faisant subir toutes sortes d’expériences (collage, peinture, gaufrage, gravure, impression, …) à l’image de celles que chaque personne traversent dans la vie.

« Mon travail prend la forme d’autoportraits réalisés en gravure. Le projet a d’abord pris la forme d’une série d’autoportraits photographiques avant de se traduire par une série d’estampes. Je fixe l’objectif et confronte le spectateur. Dans un sens, je l’invite à se découvrir. La problématique de l’identité et de l’expression de soi, qui se trouve au centre de ma démarche plastique, renvoie à mon expérience du deuil et de la renaissance qui s’en suit. Cette expérience se traduit dans mon travail par la fragmentation de l’image de soi, et par sa reconstruction. Elle dépasse le manque et est métaphore de la guérison. Des morceaux de portraits recomposent une image plus ou moins claire.

La fragilité est ici symbolisée par le papier de soie ; le papier de « soi », recouvrant mon corps qui porte les traces et les motifs d’un tissu de dentelles. Dans ma nouvelle série, j’expérimente : à mes gravures, j’ajoute des retouches aux crayons, de la peinture acrylique, et des collages de monotypes. Les fonds colorés, aux motifs floraux, s’opposent aux dessins où la couleur ne s’exprime que peu. Les silhouettes s’effacent aux dépends de formes naïves, de représentations enfantines. »

Site : https://www.wylagency.fr/rahma-naili

La presse en parle :

  • Article 1: Rahma Naili, « seules les traces font rêver »

https://www.wylagency.fr/post/rahma-naili-seules-les-traces-font-r%C3%AAver

  • A‍rticle 2: Autoportrait du sensible, Trace tenace de la fragilité

https://www.wylagency.fr/post/autoportrait-du-sensible-trace-tenace-de-la-fragilit%C3%A9

Valentin Pasquier – responsableasc@lelocal.asso.fr 05 49 62 84 83 / 07 85 89 60 25